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Chaque année la mare est l'objet d'une fête réunissant l'ensemble des villages environnant   Stef


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Tout petit le malinké apprend à s'affirmer en affrontant ses camarades, dés l'âge de six environ.
Les classes d'âge commence à intégrer l'enfant à des petit groupes déjà hiérarchisés.

Les enfants forment des bandes groupant des individus ayant à peu près le même âge : la notion d'âge reste floue, ce qui règle cette intégration, c'est d'abord la force physique et les luttes que les enfants organisent à la fin de chaque jeu collectif.



Le passage de la circoncision

Avant la circoncision les jeunes Malinkés sont des Bilakoro considérés comme irresponsables et comme impurs.
Ils peuvent par exemples se livrer au maraudages sans qu'on prennent ces actes pour du vol ; ce qui ne les empêche pas de subir des sanctions corporelles réparatrices ; mais après la sanction, tout est oublié et il n'y a pas de jugement morale.

  Après la circoncision : les êtres encore peu socialisés qu'étaient nos Bilakoro sont devenu des hommes. Dorénavant, on les prendra au sérieux ; aussi ils seront jugés sévèrement, en hommes responsables.

  Les bilakoro deviennent les obligés des nouveaux circoncis, ils ne peuvent répondre à une injures qui leur aura été adressé par ces derniers même s'il ce sent capable de l'affronter victorieusement sur le plan physique.

  Plus tard le passage d'une classe d'âge à une autre est rendu possible par une épreuve physique.
Pour exemple lors dés manifestations t-elle que les Dunumba




Le baptême


Le baptême n'appartient pas aux parents, il appartient à la communauté villageoise. L'enfant naît dans une famille mais c'est le village qui s'occupe du baptême, tout le monde y contribue.
C'est par la venue des Blancs que la Société africaine a commencé à se disloquer



On commence par mettre l'enfant sur les pieds de son grand-père: "tu as eu de la chance de connaître ton petit fils et que ton petit fils ait la chance de connaître ses petits fils".

Si c'est une fille, on la remet à la grand mère, si le grand père ne vit plus, on remet l'enfant à une personne du même âge.

Tant que l'enfant ne pleure pas, le père ne communique pas son nom à l'Iman; L'enfant doit manifester une envie de vivre par les plaintes (cris, pleurs).

Dés que l'enfant crie ou pleure, le père communique le nom choisi par ses parents à l'Iman, alors on apporte le pain blanc avec les noix de colas, Puis on attend que les griots chantent l'histoire du nom de l'enfant (Keita, Camara ), ensuite l'Iman casse la noix de colas, il concentre tous
ses efforts là dessus car si tous les proches voisins l'ont entendue craquer, alors les anges l'ont entendu aussi




Sànànkù


C'est par l'organisation aussi de catégories de combattants

de Sofa que le Mandinka est trés courageux.

Un Sànànkù est un cousin à plaisanteries
exemple :
Entre les familles Camara et Kanté ou Soumah et Bangoura,
on est autorisé à blaguer aussi âgé soit- il. Ce sont nos ancêtres qui ont inventé ça pour les moments de tristesse et de détresse.
Lors d' un décès dans la famille, un Sànànkù peut venir, et dire: pourquoi on pleure ici !
Il amène un petit moment d'oubli, il veut alléger la pesanteur du deuil et la tristesse par la blague.
Les Sànànkùyas sont importants dans les champs de bataille, tu ne peux pas fuir car il le raconterait à tous ceux qui te respectent, fils, parents, femmes.
Il dirait que tu es lâche, donc si tu veux fuir il ne faut pas qu'il y eût de Sànànkù qui te voient. Sinon tu préfères


donner ta vie pour l'honneur de ta famille.
C'est un stimulant sur le champ de bataille.



Les Sànànkù peuvent échanger publiquement des injures et des grossièretés qui, en d'autres circonstances, provoqueraient des querelles graves. Ces échanges ne doivent en aucun cas, provoquer de la colère chez les partenaires en présence, ils sont liés par des obligations qui, rappellent les obligations qui lient des parents : assistance mutuelle en diverses circonstances et entraide, à la guerre, ils se prêtaient jadis main-forte.
Lorsqu'ils se trouvaient par hasard dans des champs opposés, ils évitaient, semble-t-il, de se blesser.
Le sànànkù tombé dans la captivité était délivré, racheté, par son partenaire.

De plus on peut noter que les sànànkù exercent à l'égard de leurs partenaires une fonction de cencure, lorsqu'ils surprennent leurs alliés en dispute avec une autre personne, ils doivent s'interposer pour imposer le calme, le silence, la cessation des hostilités.

Cette intervention semble en quelque façon signifier une sorte de droit exclusif du sànànkù à l'égard de son partenaire
(Cheick Oumar Camara)




Voici deux mythes concernant l'origine du phénomène concernant simplement les clans cités
" Au cour d'une bataille, les Traoré courait le danger d'une extermination imminente ; mais survinrent les Kondé qui prêtérent main forte au premiers ; alors ils firent le serment de s'aider en toutes circonstances ; un échange de sang eut lieu entre les deux patriarches des clans respectifs. De ce jour les représentants des deux groupes devinrent des sànànkù.
"


  Une autre légende concerne les sànànkù entre les keita et les Kouyaté


" Il advint un jour que deux femmes accouchérent dans une même case. L'une d'elle était épouse de griot, elle avait pour époux Kouyaté ; l'autre qui était noble, avait pour mari un Kéita ; La mère et l'enfant griots ne pouvaient rejoindre leur propre case avant les huits jours de retraite réclamés par la coutume. Avant ce terme, une nuit, l'incendie vint détruire la case des parturientes. Seul les deux bébés furent sauvés, leurs périrent.

Ce qui posa problème fort délicat au anciens : en effet, il fut impossible d'établir l'identité de chacun des enfants.Les seules personnes qui pouvaient le faire, leur mère respectives, étaient mortes.
Cependant, il était nécessaire de distinguer les deux être l'un de l'autre à cause de la différence de conditions de leurs parents…

Les avis furent partagés quant à la solution.
Une partie des anciens décidèrent au hasard de donner le nom de Kouyaté à l'un des bébés, qui fut aussitôt rendu aux griots. Puis l'on donna le nom de Keita à l'autre que l'on rendit à la famille de ce nom.
De ce jour les Keita descendants du second héros de la légende, et les Kouyaté descendant du premier, devinrent des alliés très spéciaux. En effet aucun groupe n'était sûr que le nom qu'il portait n'était pas en fait celui de l'autre. Il ne pouvaient donc se marier entre eux à cause de l'incertitude qui faisait planer sur eux la menace d'une sorte d'inceste. Ils prirent l'habitude de ce moquer les uns des autres en souvenir de cet évènement. Ce fut l'origine du sànànkùnà qui lie ces deux clans.

L'autre partie des anciens accepta de donner le nom de kouyaté à l'un des bébés et celui de Keita à l'autre.
Mais, tandis qu'ils devenait porteur d'un nom de griot, tout comme un griot du seul fait qu'il devenait porteur d'un nom de griot, tout en donnant le nom de keita à l'autre et en lui confiant à la famille de ce nom, ils réservérent leur décision quant à la condition qui devait être celle de ce second protagoniste du drame. Ils lui accordérent une sorte de sursis. Si en devenant adulte, il se conduisait comme un véritable Hõrõ (noble), il serait considéré comme tel. Mais s'il ce conduisait comme un griot, il serait consideré comme un griot. Or précisement c'est ce qu'il arriva, ce Keita-là fut considéré comme un griot. Ses descendants ne purent jamais s'ennoblir. Telle fut l'origine des keita qui appartiennent aujourd'hui à cette caste inférieure "
 
(Sory Camara)
   Dans la vie quotidienne c'est du côté des parents que se trouvent les tensions.
C'est réellement avec les sànànkùs que s'instaure une véritable détente.

  Il y a donc là un renversement spectaculaire, qui nous porte à penser que cette amertume pourrait bien venir du côté de la parenté, mais que dans les rapport quotidiens ,on est tenu de ne pas l'affirmer.

  L'agressivité issue de la vie domestique et des rapports entre alliés matrimoniaux ne peut trouver à s'exprimer en ces mêmes lieux en même temps.
Or il est indispensable que ces tensions émotionnelles trouvent des issues.

  Les personnes sur lesquelles l'agressivité va être transférée devront présenter quelque analogie avec celle qui furent à l'origine des réactions émotionnelles ainsi réprimées, sans que cependant les situations soient tout à fait identiques ; c'est à cette condition que le transfert des émotions peut être efficaces

 Education en pays Malinké Guinea

    
  Posté le 13/12/2007 18:54
   Stef